La justice aux ordres condamne un maire sans procès !
Posté par rcdbrto le 31 janvier 2017
Encore une fois, la justice aux ordres s’illustre en Algérie. Avec une célérité expéditive, elle vient de condamner par défaut, et sans aucune autre forme de procès, le Président de l’APC d’Iferhounene, M. Hamid Ait Said, connu, pourtant, pour avoir une adresse fixe et publique.
En effet, le tribunal de Cheraga a statué sur une plainte, déposée par le sieur Nordine Ait Hamouda, excommunié par le RCD pour cause de haute trahison, sans avoir préalablement pris la peine de convoquer le présumé prévenu et s’assurer de la citation du concerné conformément aux règles et procédures pénales prévues par la loi.
Cette condamnation signe l’arbitraire et confirme tristement l’ampleur de l’instrumentalisation et de la manipulation de la fonction judiciaire en Algérie, d’autant plus qu’elle vise à intimider, voire tenter de porter atteinte à l’honneur des citoyennes et citoyens gênants le régime algérien et les appétits clientélistes de ses affidés.
Ne pouvant trouver des failles dans la gestion exemplaire du maire d’Iferhounen, la justice soumise saisit le fallacieux prétexte « d’atteinte aux symboles de la révolution » pour condamner, ironie de l’histoire, un fils de chahid, patriote, de surcroit, dans la lutte antiterroriste.
Personne n’est dupe, le choix du tribunal de Cheraga dont la compétence territoriale recouvre le Club des Pins, lieu de résidence du sinistre plaignant, connu pour ses nombreuses affaires scabreuses, pour condamner un honnête citoyen et maire, n’est pas fortuit. En assurant l’exécution de cette sale besogne, le tribunal en question se spécialise, apparemment, dans la fonction répressive à l’encontre de celles et ceux qui militent pour l’avènement de la démocratie et d’un Etat de droit dans notre pays.
Le RCD qui, depuis sa création, n’a cessé de militer en faveur d’une justice indépendante n’acceptera pas de laisser l’un de ses membres injustement condamné, pendant que le plaignant qui devrait, lui-même, être poursuivi pour insultes, diffamation et menaces est traité en privilégié du régime.
En prenant à témoin le peuple algérien, le RCD met en garde le pouvoir et son bras agissant dans cette affaire, la justice, quant aux représailles qu’une telle injustice provoquerait, et leur endosse la responsabilité de tout ce qui adviendra.
Tizi Ouzou le 29/01/2017
Le Bureau Régional de Tizi Ouzou
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