Conférence de presse des candidats du RCD

Posté par rcdbrto le 9 avril 2017

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Conférence de presse des candidats du RCD

DECLARATION LIMINAIRE

 

Le RCD entame, aujourd’hui, la campagne officielle pour les législatives du 4 mai prochain. Cette élection intervient dans un contexte de crise financière aigue conjuguée à une volonté manifeste du pouvoir de réduire tous les espaces de liberté et de contestation.

Le harcèlement et la répression dont sont victimes, au quotidien, l’opposition démocratique, les syndicats     et les organisations professionnelles autonomes, les militants des droits de l’Homme, les journalistes et même les blogueurs sont devenus le seul mode opératoire du régime algérien. A cela s’ajoutent, les velléités de retour au parti unique à travers, notamment, les dispositions contenues dans la nouvelle loi électorale.

Une fois de plus, en militants de la cause démocratique, nous sommes appelés à assumer nos responsabilités devant le peuple algérien. Nous nous faisons un devoir de combattre toute dérive autoritaire qui hypothèque l’avenir de notre pays. Le pessimisme, ou pire, l’indifférence, est un luxe que nous ne pouvons nous permettre.

Le RCD n’est pas un parti comme les autres. Il n’est pas de ceux qui attendent les échéances électorales pour tenter d’exister. Notre quotidien, c’est les préoccupations de nos concitoyens.  Débattre et écouter sont le viatique sur lequel s’appuient toutes les solutions contenues dans le projet du RCD pour construire, en accord avec les aspirations de notre peuple, une société libre, juste et prospère.

Le RCD a toujours été à l’avant-garde des questions qui agitent notre société et a toujours proposé des solutions pour une Algérie tournée vers la justice et le progrès: il a été le premier, pour ne pas dire le seul, à inscrire dans son programme la laïcité, l’officialisation de la langue amazigh, l’abrogation du code la famille, la réforme de l’école, de la justice, de l’administration et bien d’autres thèmes qui constituent, aujourd’hui, la substance du débat national. Notre parti est aussi l’initiateur de l’appel à la résistance citoyenne contre le terrorisme islamiste. Plus récemment, le RCD a été le premier à avoir appelé, en 2011, à des manifestations à Alger pour le changement démocratique.

En octobre 2015, à Tizi Ouzou, nous avons battu le pavé pour dénoncer l’étouffement économique de la Kabylie. Des projets arrachés de hautes luttes par nos élus durant la mandature 2007-2012 ont été tout simplement annulés par le pouvoir central qui a bénéficié d’un silence complice de la coalition des trois partis et de leurs parlementaires. Nous ne sommes pas, et nous ne serons jamais de ceux qui se taisent face aux injustices qui visent à dévitaliser la Kabylie!

Les partis ne sont pas tous les mêmes. Il y a une différence fondamentale entre un parti dont les militants sont persécutés et emprisonnés arbitrairement et ceux qui ont confisqué le pouvoir depuis plus d’un demi-siècle, qui ont ruiné le pays et dilapidé, en moins de 15 années, près de 1000 milliards de dollars dans la corruption et l’entretien de la clientèle.

Ces élections législatives, qui coïncident avec la commémoration du printemps amazigh, acte fondateur du combat pacifique pour les libertés démocratiques et culturelles, sont une occasion pour renouer avec la résistance citoyenne et dénoncer la trahison et le reniement.

Le RCD marquera, cette année encore, le 37e anniversaire de ce repère identitaire et démocratique en organisant une marche populaire suivie d’un meeting. Cette manifestation s’ébranlera du portail de l’université de Hasnaoua, le samedi 22 avril 2017 à 11 heures.

Pour l’officialisation effective de la langue amazigh;

Fidélité au combat d’avril 80;

Pour dénoncer l’ostracisme qui frappe la Kabylie;

Pour un nouveau départ pour l’Algérie.

Tizi Ouzou, le 9 avril 2017

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Un nouveau départ pour l’Algérie (Partie 12)

Posté par rcdbrto le 28 mars 2017

 

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Un nouveau départ pour l’Algérie (Partie 12)

Sécurité nationale, politique étrangère et communauté algérienne à l’étranger
Sécurité nationale

Dans notre pays, les questions de défense et de sécurité sont occultées ou instrumentalisées. Au moment où cette problématique est d’une actualité brulante, il est indispensable d’ouvrir ce débat d’une manière sereine. Il s’agit de mettre en avant le fait que la défense nationale est l’affaire de tous et concerne chaque citoyen. En effet, les transformations mondiales en cours dans le domaine des nouvelles technologies de l’information, l’internationalisation du terrorisme, la globalisation de l’économie, la cybercriminalité nous imposent de faire de la sécurité nationale une préoccupation au plus haut niveau de la décision politique. Pour le RCD, la sécurité nationale ne saurait être isolée de l’état général de la société, de la nature de l’Etat et des enjeux stratégiques qu’impliquent nos intérêts nationaux. Les circonstances et l’ampleur de l’attaque terroriste qui a ciblé le complexe pétrolier de Tiguentourine nous interpellent pour repenser profondément toutes ces questions à commencer par le renseignement, indispensable pour la garantie de la sécurité des citoyens et des biens de la collectivité nationale. 
Pour le RCD il s’agit de : 
• Redéfinir, réorganiser et renforcer la structure du Renseignement avec un cadre juridique approprié qui précise les missions, le mandat, les modes de désignation et les responsabilités de chaque acteur du secteur.
• Fixer comme missions prioritaires au renseignement la lutte contre le terrorisme, la protection des infrastructures essentielles, la lutte contre le crime économique et le contrôle des frontières extérieures.
• Opérer une réforme culturelle dans le domaine du renseignement pour faire en sorte que l’action des services de sécurité et, en particulier, de renseignements ne soit plus assimilée à la surveillance des citoyens pour rompre effectivement avec les pratiques de la police politique.
• Promouvoir le personnel féminin dans la responsabilité au sein des institutions chargées de la sécurité et de la défense.
• Créer un organisme permanent chargé d’anticiper, prévenir et recenser les crises qui menacent la sécurité des territoires à l’image de celle qu’a vécu et que vit toujours la région de Ghardaïa et certaines régions de l’Est du pays. Cet organe sera composé, en plus des représentants de l’administration, de parlementaires, de sociologues, de politologues et de tout autre expert qui s’avèrera utile pour son efficacité. Il sera rattaché au ministère de l’intérieur. 
• Investir de pouvoirs de police un corps permanant de l’armée nationale populaire spécialisé dans le contrôle et la surveillance des frontières.

Politique étrangère et communauté algérienne établie à l’étranger

Dans le monde, les équilibres géopolitiques sont de plus en plus brouillés et perturbés. Les conflits se multiplient et s’enlisent à nos frontières. L’Algérie est réduite au simple rôle de sous-traitant dans le renseignement et de « règlement » des conflits dans le Sahel. Les puissances étrangères se tournent vers nos voisins lorsqu’il s’agit de coopération dans le domaine du développement économique et humain. Pour le RCD il s’agit de réinventer la diplomatie algérienne pour : 
• Investir notre continent afin de donner une résonnance positive et un poids à l’action diplomatique de notre pays en Afrique en vue de gagner de l’influence sur la scène internationale. La sécurité de nos frontières dépend aussi de la stabilité des pays voisins. Pour que notre diplomatie joue un rôle de premier plan dans le règlement des conflits nous devons impulser dans cette sphère des investissements générateurs d’emplois et de richesses et promouvoir notre culture et nos arts en développant des centres culturels algériens à l’étranger.
• Prioriser dans nos relations économiques les pays des espaces européens et asiatiques.
• Mettre en place les mécanismes d’une coopération économique croissante et diversifiée avec les pays de l’Afrique du Nord. 
• Mettre en place les mécanismes d’une coopération sécuritaire avec les pays de l’Afrique du Nord et du Sahel afin que notre région ne se transforme pas en base arrière du terrorisme international. Il s’agit de prendre des mesures communes concrètes afin de lutter efficacement et de manière conjointe contre le terrorisme.
• Approfondir et élargir nos relations économiques et humaines avec l’Union européenne, notamment avec les pays du sud de ce continent et de l’Amérique du Nord, en particulier le Canada, qui accueillent une communauté nationale importante.

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Un nouveau départ pour l’Algérie (Partie 11)

Posté par rcdbrto le 28 mars 2017

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Un nouveau départ pour l’Algérie (Partie 11)

Tourisme, le renouveau culturel et artisanat

Considéré comme l’un des vecteurs majeurs de la prospérité et du commerce international des services, le tourisme ne pèse pratiquement pas dans les activités économiques de notre pays. La crise économique que traverse l’Algérie est une oportunité pour se tourner enfin vers un secteur jusque-là délaissé et qui constitue un moteur de développement du fait notamment de la quantité d’emplois qu’il peut générer de manière directe et indirecte et aux devises étrangères qu’il permet d’engranger. Pensé dans l’esprit d’un dévelopement durable avec la valorisation de notre patrimoine culturel et la revalorisation des metiers de l’artisanat, il profite à plusieurs secteurs économiques (transport, hébergement, restauration, bâtiment, activités de l’art et de la culture, artisanat, banques et télécommunications etc.) et à diverses catégories sociales touchant, particulièrement, une main d’œuvre de faible et de moyenne qualification. Le RCD se propose d’en faire un secteur prioritaire pour l’investissement privé et de l’amener à moyen terme à devenir le deuxiéme secteur générateur de devises après les hydrocarbures.

Nous avons comme ambition de:
• Verser dans le secteur du tourisme par le biais de la vente avec cahier de charge, dès la première année, les résidences d’Etat (Moreti, Club des pins, nouveau club des pins …).
• Ouvrir le capital de toutes les Entreprises de Gestion Touristique à travers toutes les wilayas du pays (Corne d’or, CET, Matares, Sable d’or…).
• Recenser les résidences d’Etat affectées à divers commis de l’Etat dans le but de les transférer au secteur du tourisme et de la culture en vue de servir de musées ou de gîtes pour les touristes. 
• Construire un Grand musée de l’histoire afin de recueillir, d’étudier, conserver et présenter des objets matériels qui témoignent de l’histoire multimillénaire de l’Algérie. Il sera aussi une institution de recherche en Histoire, archéologie, anthropologie, cultures populaires, des arts et des antiquités. Il sera doté d’un centre scientifique, un centre de conférence et un auditorium.
• Protéger physiquement les sites naturels et archéologiques à l’exemple des gravures rupestres du sud du pays.
• Dégager des assiettes de terrain pour la construction de centres touristiques balnéaires dont au minimum 90 pour la première année. Le choix des opérateurs se fera sur la base de cahiers des charges incluant la promotion des énergies renouvelables et le respect de l’environnement.
• Dégager des assiettes pour la construction de centres touristiques autour des sources thermales.
• Doter les sites naturels du Sahara d’infrastructures d’accueil. Il y a lieu de favoriser l’exploitation de niches touristiques spécifiques telles que le tourisme culturel grâce à un patrimoine archéologique privilégié et des parcs naturels sans égal dans le Grand sud.

Avec l’achèvement des projets en cours qui représentent environ 50 000 lits, le programme envisagé par toutes ces mesures permettra de porter la capacité du secteur à 300 000 lits. Le gain en emplois est considérable d’autant que de nouveaux métiers ou d’autres qui sont dévalorisés comme les guides et la panoplie du personnel d’accueil seront au centre de formations spécifiques à la diversité qu’offre notre pays. 
Cette dynamique mise en place est à même, après cinq (05) années, de s’ajuster par elle-même grâce au marché (principalement la demande) comme dans la plupart des pays où l’industrie touristique est florissante.

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Invitation

Posté par rcdbrto le 18 mars 2017

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Les membres du directoire de campagne de wilaya, les directeurs des comités de campagnes des daïras, les présidents des sections communales, les P/APC et les candidats à l’élection législative du 4 Mai, sont conviés à une réunion de travail, qui aura lieu ce Lundi 20 Mars 2017 à 14 heures au siège du Bureau Régional, sis à la nouvelle ville.

Votre présence est indispensable.

Salutations militantes.

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Un nouveau départ pour l’Algérie (Partie 10)

Posté par rcdbrto le 12 mars 2017

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Un nouveau départ pour l’Algérie (Partie 10)

Jeunesse et sport

La jeunesse :
La jeunesse, marginalisée et exclue des centres de décisions, est réduite à choisir entre le mal et le pire. La harga, l’immolation et parfois le maquis font échos à la mal vie, le chômage ou l’émeute. C’est ainsi que, faute de projet pour le pays, la jeunesse a été fourvoyée, la rente pétrolière aidant, dans des pseudos dispositifs qui l’ont davantage précarisé. Les postes de pré-emploi érigés, en fin de compte, en norme et avec un salaire de misère ne camouflent plus les chiffres officiels du chômage. Dans le même temps, les entreprises créées dans le cadre des dispositifs ANSEJ, ANGEM et CNAC sont pratiquement asphyxiées et les jeunes promoteurs subissent un harcèlement judiciaire sans précédent. Dans le but de faire cesser l’ostracisme qui frappe de plein fouet cette frange importante de la société, il s’agit pour le RCD de : 
• Mettre en place des incitations fiscales qui favorisent l’emploi des jeunes au lieu de dispositifs directs.
• Mettre en place un dispositif d’incitations au travail de la terre en consentant les soutiens nécessaires à une intégration durable du jeune dans l’agriculture.
• Instituer une allocation d’insertion pour les jeunes (AIJ). Il s’agit d’un accompagnement pour une insertion dans une activité salariale qui peut inclure une formation ou bien un accompagnement pour créer sa propre entreprise. Cette mesure concerne tous les jeunes qui sortent du système éducatif. Le refus non motivé d’une proposition d’emploi implique la suspension de l’allocation (pas la recherche d’une insertion par l’organisme en charge).
• Parvenir à une durée modulable et courte du service national par la redéfinition de sa fonction et des objectifs qui lui sont assignés. 

Le sport:

Le sport algérien se débat dans une situation chaotique. L’échec de l’expérience du professionnalisme dans le football, lancée depuis plus de six ans, est symptomatique de la régression de la pratique sportive marquée par la dépendance aux financements publics et la mauvaise gestion. Le sport amateur ou professionnel dans notre pays ne peut se réduire à quelques clubs disposant de ressources financières substantielles. Il apparaît urgent de dégager des propositions concrètes pour améliorer l’organisation, la gestion et la compétitivité́ du sport professionnel et amateur en Algérie. Fondé sur la régulation, la transparence et la formation, ce secteur pourrait générer une compétitivité́ économique et sportive importante. Mais l’urgence pour le RCD est la structuration du sport scolaire, universitaire et professionnel féminin et le déploiement des ressources financières dans ce domaine. 
Il s’agit de :
• Accroitre la médiatisation du sport scolaire, universitaire et professionnel féminin ; 
• Lutter contre les discriminations subies par le sport scolaire, universitaire et professionnel féminin. 
• Prévoir une contractualisation Etat – fédérations sur la restructuration du sport scolaire, universitaire et des clubs féminins inscrits dans les compétitions de l’élite nationale.
• Instaurer un bilan annuel sur la structuration de la fédération du sport scolaire et universitaire et des ligues nationales féminines et sur l’égalité avec les secteurs masculins.
• Instaurer un dispositif d’aide au sport scolaire et universitaire et à l’emploi de managers pour les clubs féminins de l’élite nationale.
• Installer une Conférence permanente sur la médiatisation du sport scolaire, universitaire et le sport de masse.

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Émission politique spéciale élection législative du 4 Mai 2017 (Photos)

Posté par rcdbrto le 12 mars 2017

Émission politique spéciale élection législative du 4 Mai 2017, animée par Idir Tazerout et Mohand Arezki Temmar.
Invités : Yassine Aissiouane (Tête de liste RCD à Tizi Ouzou) et Leila Hadjarab (deuxième sur la liste).
À voir prochainement sur Berbère Télévision.

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Un nouveau départ pour l’Algérie (Partie 9)

Posté par rcdbrto le 8 mars 2017

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Un nouveau départ pour l’Algérie (Partie 9)
Un nouveau départ pour l’école, la formation professionnelle et l’enseignement supérieur

Les grandes lignes de la vision du RCD en faveur d’un système éducatif performant et expurgé de l’idéologie obscurantiste et rétrograde sont connues de tous. Ce cadre, une fois posé, postule que le reste des réformes est du seul ressort de la famille de l’éducation. Tout cela nécessite un courage politique, un effort national que les experts comparent à une sorte de plan Marshall. Sur un autre plan, la réforme du système éducatif doit concerner tous les cycles primaire, secondaire, professionnel et universitaire et doit être menée selon une approche systémique pour lui donner un maximum de chances de réussir. On doit agir simultanément sur le contenu des programmes, les méthodes pédagogiques et d’évaluation, le recrutement et la formation des enseignants et des personnels d’encadrement pédagogique et administratif ainsi que les conditions de travail des personnels et des élèves. Sur le chapitre qui revient « aux politiques » et concernant la législature à venir, le RCD estime qu’il est possible de présenter et de défendre une orientation qui structure une option porteuse de modernité et de performance. 
Notre ambition est de :
• Institutionnaliser une scolarisation obligatoire à l’âge de 5 ans. Le bénéfice d’une année pédagogique servira exclusivement à l’apprentissage des langues et à l’initiation au calcul. Cette mesure permettra aux maitres d’école d’entamer les programmes pédagogiques avec des élèves déjà initiés aux rudiments linguistiques plus faciles à parfaire tout au long de la scolarité. Beaucoup d’élèves fréquentent déjà le préscolaire ou ont accès à l’école à cinq (05) ans par le fait que leurs parents exercent dans l’éducation ou tout simplement parce qu’ils ont le pouvoir d’intervenir, en faveur de leur progéniture, auprès de l’administration. C’est donc une mesure qui va, aussi, dans le sens de l’égalité des chances. Un autre aspect est le dilemme que vivent les femmes travailleuses vue l’absence d’un tissu dense de crèches à même d’accueillir les petits enfants dont les parents ne disposent pas de moyens conséquents ; pour elles c’est une année de gagner. 
• Intégrer la formation professionnelle au sein du ministère de l’éducation nationale de sorte qu’aucun élève ne puisse quitter les bancs de l’école avant d’avoir appris un métier ou obtenu les prérequis pour poursuivre des études universitaires. De plus, il urge de hisser ce secteur au diapason des qualifications requises par l’économie de marché et l’orienter en fonction des exigences du secteur productif et de l’emploi. Il convient, également, de revaloriser les métiers manuels.
• Instaurer un système de bourses dans l’enseignement supérieur qui tient compte du revenu des parents. Il n’y a aucune raison de servir des bourses de misère pour des étudiants issus de familles démunies au même titre que ceux dont la famille dépense ce subside insignifiant en frais journaliers. Cette mesure qui s’inscrit dans l’optique des subventions à l’enseignement fera l’objet d’un examen prioritaire. En attendant, il s’agit de relever le montant pour les plus démunis à au moins 12 000 dinars trimestriellement. 
• Accorder une attention particulière à la population nationale d’handicapés en matière de la prise en charge de leur éducation et de leur formation. 
• Réhabiliter les grandes écoles en vue de promouvoir la formation des élites scientifiques. Ces écoles sont ouvertes démocratiquement selon les seuls critères pédagogiques aux élèves les plus doués.
• Consacrer l’autonomie de l’institution universitaire et décentraliser sa gestion. 
• Concourir à élever le budget de la formation au moins à 15% du PIB et consentir les coûts par apprenant à des seuils qui sont ceux des pays développés.

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Un nouveau départ pour l’Algérie (Partie 8)

Posté par rcdbrto le 6 mars 2017

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Un nouveau départ pour l’Algérie (Partie 8)


Eau et Agriculture

En Algérie, comme dans le monde, environ 70% des ressources en eau mobilisées vont pour l’agriculture. A l’avenir pour assurer l’impératif d’une plus grande performance de la production agricole, il faut une productivité plus forte avec moins d’eau disponible. Pour passer, enfin, d’une agriculture extensive à une agriculture intensive, trois facteurs handicapent le monde agricole qui peine à réaliser 11% du PIB et qui emploie, pourtant, près de 20% de la main d’œuvre dont une majeure partie reste précarisée. Il s’agit du fort morcellement des terres (situation foncière), l’inadéquation ou la vétusté des réseaux d’irrigation et l’absence de qualification humaine. Le fond du problème réside dans le pilotage des politiques publiques. En attendant une réforme de fond par un gouvernement qui a la volonté politique et le courage (légitimité) pour s’attaquer au nœud du problème, c’est-à-dire le regroupement des terres agricoles, notre ambition est de :

• Constituer des filières agroalimentaires par la mutualisation qui peut prendre un aspect d’obligation pour les bénéficiaires des AEC. A ce sujet il s’agit de permettre la cession des EAC et EAI pour permettre le renouvellement des exploitants et l’apport de nouveaux financements pour l’agriculture, mettre en place un mécanisme juridique et financier permettant l’acquisition de toutes les surfaces provenant d’un héritage par l’héritier exploitant et prévoir l’acquisition de toutes les surfaces agricoles inexploitées par l’office chargé du foncier agricole pour les attribuer à titre onéreux aux jeunes agriculteurs qui sortent des établissements de formation avec facilité de paiement.
• Elaborer un dispositif législatif qui énumère les filières et les conditions de constitution. Cette orientation doit permettre la création de grands groupes dans le domaine de l’agroalimentaire et d’introduire par là même des techniques d’irrigation économes en eau.
• Rendre attractif l’investissement dans des stations de dessalement de l’eau de mer de moyenne taille qui peuvent et doivent obligatoirement fonctionner avec un apport conséquent d’énergie solaire ou éolienne. Notre pays a besoin de cet apport hydrique qui doit, cependant, se faire dans le respect de l’environnement. C’est le sens de l’option pour les stations de petites tailles.

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Un nouveau départ pour l’Algérie (Partie 7)

Posté par rcdbrto le 4 mars 2017

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Un nouveau départ pour l’Algérie (Partie 7)

Politique industrielle, Energie et Transition énergétique

L’incapacité à redéfinir et à mener une politique industrielle à la mesure des potentialités et des atouts indéniables de notre pays, malgré une conjoncture financière favorable, se traduit aujourd’hui par l’absence de toute lisibilité de la politique poursuivie dans ce secteur. Les assainissements à répétition des entreprises publiques et le nombre de ministres qui se sont succédés dans le secteur ont fini par dérouter toute la communauté des affaires, nationale ou étrangère, au point où personne ne croit plus aux annonces de diversification et d’industrialisation. C’est le plus grand handicap. Quel que soit la stratégie à adopter, la relance de l’économie, lourdement dépendante des hydrocarbures passe par un décollage de l’industrie. Il est, en effet, impensable d’élaborer des plans de développement qui ne s’articulent pas autour d’une dynamique industrielle arrachant le pays d’une situation dramatique qui fait que la part de l’activité industrielle dans le PIB stagne autour de 5% depuis les années 2000.

Il s’agit donc d’une réforme structurelle profonde qui consiste à :

Mettre fin à l’instabilité du cadre juridique dans l’administration de l’économie et partant du secteur de l’industrie en confiant la politique industrielle à un panel d’experts pluridisciplinaires sous l’autorité politique directe du premier ministre issu de la majorité parlementaire. Il aura pour rôle de moderniser les entreprises de service public y compris par l’ouverture du capital et, corrélativement, d’approfondir et d’actualiser la « Stratégie et politiques de relance et de développement industriels » dégagée lors des assises nationales de 2007. Au niveau du secteur public, la finalité est de soustraire les entreprises publiques à la tutelle des ministères et rétablir les prérogatives des organes de direction prévus par le code de commerce.

Sur un autre plan, les subventions aux produits et services et aux entreprises ne font l’objet d’aucune démarche transparente et cohérente. A ce sujet, en plus des nécessaires bilans sur le budget de l’Etat et des collectivités locales, il s’agit de :

• Faire le bilan des entreprises publiques, groupe SONATRACH pour les carburants et le gaz et l’eau de dessalement, de l’ADE pour l’eau potable et de la SONELGAZ pour l’électricité etc.…Le trésor public qui prend sur son compte les dettes bancaires des principales entreprises publiques est concerné en premier lieu.
• Inscrire toute subvention dans le budget correspondant car cette absence de transparence fait échapper une grande partie des dépenses publiques au contrôle démocratique des assemblées élues. 
• Se pencher sur le pourquoi de la non pertinence de nombreux projets (ne remplissent pas leurs objectifs sociaux et économiques). La conséquence est souvent des retards et surcoûts très importants liés aux conditions et procédures de leur administration notamment avec l’implication, sans responsabilité sur le résultat, des niveaux politiques et administratifs. Un audit qui sera confié à des experts nationaux et internationaux sera présenté à une conférence nationale qui retiendra les propositions de réforme pertinentes,

Energie et transition énergétique

Globalement notre mode de vie est façonné par la disponibilité d’une énergie bon-marché issue quasi exclusivement des hydrocarbures. Tous les indicateurs disponibles montrent que notre pays est dans une situation de diminution de l’offre à cause du déclin des ressources en hydrocarbure et de l’explosion de la demande interne, en raison de la croissance démographique mais aussi du système des prix qui joue comme une prime à la surconsommation, voire au gaspillage. Il est symptomatique de constater que la demande est tirée par les ménages et le secteur des transports et que la part des entreprises de production de biens soit réduite à une portion incompatible avec les ambitions affichées. Ce modèle est insoutenable. La pénurie d’énergies fossiles ne concerne pas que les prochaines générations, elle est déjà d’actualité. Nous sommes devant une situation où il faut agir à la fois sur l’offre et la demande.

S’agissant de l’efficacité énergétique des bâtiments, il convient de relever que l’Algérie est l’un des rares pays où l’intensité énergétique augmente régulièrement. Elle est aujourd’hui de 0,591tep/1000$ (PIB Constant hors Hydrocarbures) et 0,357tep/1000$ (PIB Constant avec HC) selon l’Aprue ; la Grande Bretagne qui a fait la meilleure performance mondiale en 2015 affiche 0,076 tep/1 000, un gap abyssal en quelque sorte. Malgré l’existence de nombreux dispositifs comme le Fonds National pour la Maîtrise de l’Energie (FNME), institué par décret en 2000, les résultats sont loin d’être significatifs. Il n’y a pas une dynamique en termes d’investissements dans l’efficacité énergétique et le renouvelable. En attendant que les prix trouvent leur équilibre dans un mécanisme idoine entre la nécessité d’un accès à l’énergie pour tous et la nécessité de résorber au moins les déficits, le RCD propose d’instaurer un marché de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables (solaire et éolien) tiré, dans un premier temps, par la commande publique qui aboutira à terme à l’instauration d’un certificat d’efficacité énergétique. 
Notre ambition est de :

• Doter tous les ministères, les sièges des grandes institutions nationales, régionales et locales d’un parc d’énergie renouvelable à hauteur des possibilités issues d’études techniques. Dans le même temps, interdire dans ces services l’usage de lampes et d’appareils électriques (les climatiseurs en particulier) autres que ceux certifiés basse consommation. Cette mesure sera étendue progressivement à l’ensemble des édifices publics ;
• Adopter une législation qui stipule que les nouvelles constructions d’édifices publics doivent répondre aux normes de l’efficacité énergétique ;
• Inclure à terme dans les cahiers de charge des marchés publics dans le domaine des bâtiments le bilan énergétique final de toutes les réalisations comme cela se fait lors les raccordements ;
• Encadrer l’appel d’offre de 04 milliards de dollars du ministère de l’énergie pour l’implantation de 04 Gigawatts (40 sites de 100 MW) pour qu’en plus de l’exigence d’un prix de reviens du KWh le plus bas possible, le transfert de technologie puisse être d’un apport pour envisager y compris d’investir en Afrique dans la réalisation de centrales solaires et/ou hybrides (solaire/gaz).
• Soumettre régulièrement les grandes entreprises à un audit énergétique ;
• Lancer des projets pilotes de centrales de climatisation pour des groupes de bâtiments des villes du Sud fonctionnant au moyen de l’énergie solaire.
• Mettre à niveau la gestion du réseau électrique par l’introduction des technologies Smart Grid (réseaux intelligents) pour permettre une meilleure gestion de la demande en adéquation avec la diversification de l’offre en prévision d’une part importante de renouvelable.
• Interdire dans un délai de 02 années toute circulation de véhicule utilitaire dans le parc public fonctionnant à l’essence ou au diesel au profit des véhicules GPL et électriques. Interdire toute acquisition non conforme.
• Instaurer dès à présent un certificat d’efficacité énergétique pour les entreprises de reconvention en GPL et des aides pour la rénovation de l’ensemble de la flotte des transports publics y compris les taxis avec un cahier de charge.
• Adopter un moratoire de dix (10) ans sur l’exploitation du gaz de schiste, reconductible après débat à l’Assemblée nationale à l’aune de l’évolution de la technologie et des procédés et moyens de son exploitation.

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Un nouveau départ pour l’Algérie (Partie 6)

Posté par rcdbrto le 1 mars 2017

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Un nouveau départ pour l’Algérie (Partie 6)
La santé

Le droit à l’accès aux soins est garanti par la Constitution. « Tous les citoyens ont droit à la protection de leur santé. L’Etat assure la prévention et la lutte contre les maladies épidémiques et endémiques. » En dépit de cet énoncé dans la constitution, le système de santé se caractérise par l’insatisfaction et le mécontentement des usagers et des professionnels, l’exclusion de la partie la plus vulnérable de la population du bénéfice des soins disponibles, la qualité médiocre des services de santé et le gaspillage de ressources.

Le RCD propose une politique qui vise en priorité les besoins réels de la population en matière de santé, par une mobilisation effective des partenaires de la santé, de la société civile et du secteur privé, dans le cadre des principes de bonne gouvernance et de décentralisation des décisions techniques et administratives. Il s’agit de :

• Auditer les systèmes de santé par des professionnels du secteur afin de repérer les discordances fréquentes et présenter des éléments de bonne pratique et pouvoir établir des politiques, des stratégies et des plans sanitaires nationaux adaptés.
• Mettre l’accent sur les soins de santé de base et la prévention, qui doivent rester totalement à la charge de l’Etat ainsi que sur la notion de service public de santé.
• Rendre la gratuité effective, pour les populations les plus vulnérables sans revenu ni couverture sociale, par l’attribution d’une carte « HAYAT» prise en charge par l’Etat.
• Rationnaliser l’usage de l’ensemble des ressources disponibles pour la santé ; pour cela il faut rendre la responsabilité sur les moyens (humains matériels et financiers) aux organes dirigeants des établissements hospitaliers.
• Réduire la consommation anarchique des médicaments en interdisant la vente sans prescription de certains types de médicaments particulièrement les antibiotiques et envisager la vente de ces médicaments par les pharmacies en vrac pour éviter le gaspillage.
• Renforcer l’industrie pharmaceutique nationale, particulièrement dans la production de génériques.
• Abroger l’activité complémentaire tant il est vrai que celle-ci a constitué un obstacle avéré à la réalisation d’un service public de santé efficient.
• Permettre par des mesures de simplification et d’encouragement l’implication de nos compétences établies à l’étranger et mettre en place des passerelles et des partenariats mutuellement avantageux et pérennes. 
• Réduire le coût des soins à l’étranger par l’encouragement de partenariat de nos secteurs publics et privés avec des établissements étrangers.
• Augmenter les ressources consacrées à la santé (actuellement le budget de fonctionnement ne représente que 4,75 % de l’ensemble des dépenses et le budget d’équipent moins de 3%), en cela il faut tenir compte des recommandations et des ratios de l’OMS.
• Substituer le service civil, mesure inappropriée, inefficace et injuste par des mesures incitatives destinées à encourager l’implantation de personnel compétent dans les zones enclavées (salaires, logement, primes etc.),
• Lutter résolument, en matière de prise en charge de la santé physique et mentale, contre toute forme de charlatanisme et d’exercice illégal des professions de soin.
• Apporter un soutien actif aux associations de malades ou d’aide aux malades.

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