DERIVES NOCTURNES A L’ASSEMBLEE
Posté par rcdbrto le 13 octobre 2008
Communiqué du groupe parlementaire du RCD.
La session parlementaire improvisée pour la nuit du 11 octobre 2008, a été marquée par des dérives parlementaires d’une extrême gravité, dans une institution qui n’avait pourtant pas de réputation de rigueur ou de légitimité.
En effet, depuis l’entame des travaux sur le projet de Loi de Finances, le Président , oubliant sa mission, se laisse aller à des appréciations tendancieuses sur la quasi totalité des interventions des députés du RCD.
Ce samedi, on comprenait que la session de nuit avait été improvisée pour certains membres du gouvernement, en vue d’offrir au très sulfureux KHOUDRI, ministre chargé des relations avec le Parlement, l’occasion de passer des messages aussi indignes que démagogiques ; messages que le Président de l’Assemblée ne voulait ou ne pouvait plus assumer. 1/ Censé donner le bilan de son département, M. KHOUDRI, se découvre une âme de maquisard de la 25eme heure, et s’adonne à des surenchères nationalistes propres aux individus soucieux de faire oublier un passé trouble.
2/ Sans donner la moindre raison, lui qui avait soutenu le contrat de Rome, insulte le groupe parlementaire du RCD en tentant de jeter le doute sur le patriotisme de ses députés.
3/ Le Président de l’Assemblée qui reste impassible, sinon complice, devant tous ces dépassements affiche , cependant, son autoritarisme en menaçant par le geste et la parole un député du RCD qui demandait – comme le règlement intérieur l’ y autorise – de mettre un terme aux élucubrations de M. KHOUDRI .
Devant tant de partialité et après avoir fait entendre leur voix, les membres du groupe parlementaire quittent l’hémicycle et décident de se réunir dès le 12 octobre 2008 .
Présent dans l’enceinte parlementaire face à des groupes politiques clientélisés, promus par la fraude électorale et sommés de couvrir et d’assumer toutes les outrances de l’Exécutif, le RCD continuera son combat avec autant de vigueur sur le terrain et dans les institutions. Il est et restera le représentant vigilant de ceux qui savent que l’Algérie mérite un autre Parlement et qu’il est du devoir de chacun de s’élever contre toute forme d’arbitraire, notamment lorsqu’il porte atteinte à la dignité des institutions de la République.
Alger, le 11/10/2008